Quand les neurosciences éclairent les constellations familiales
Créé le 04/08/2025 13:00
Quand les neurosciences éclairent les constellations familiales : l'épigénétique, la mémoire et les héritages invisibles
Un pont entre la psychologie systémique et la biologie pour comprendre la transmission transgénérationnelle.
Sommaire
* Introduction
* Les constellations familiales, une vision de l'héritage invisible
* L'épigénétique : la biologie des héritages familiaux
* Le cerveau et la mémoire traumatique : le rôle de l'amygdale et de l'hippocampe
* Le concept de "mémoire du champ"
* Le lien entre neurosciences et théorie de l'attachement
* De l'attachement insécure au détachement conscient
* Le lien entre l'acte psychomagique et les neurosciences
* Conclusion finale
* Index des auteurs et ouvrages cités
Introduction
Et si la douleur de nos aïeux n'était pas seulement un récit familial, mais aussi une trace inscrite dans notre biologie ? C'est la question que se posent de plus en plus de thérapeutes. Les constellations familiales, une approche qui met en lumière les dynamiques inconscientes d'une famille, sont depuis longtemps un outil puissant pour libérer les individus des schémas répétitifs. Cependant, leur fonctionnement mystérieux a toujours suscité le débat. Aujourd'hui, de nouvelles découvertes en neurosciences et en épigénétique commencent à offrir un cadre scientifique pour comprendre ces phénomènes. Loin de discréditer cette méthode, la science pourrait bien lui donner une nouvelle légitimité. Cet article explore comment ces avancées éclairent les héritages invisibles qui se transmettent de génération en génération, tout en questionnant la place de l'inexplicable dans le processus de guérison.
Les constellations familiales, une vision de l'héritage invisible
L'approche des constellations familiales, popularisée par Bert Hellinger, part d'un principe simple : nous ne sommes pas que des individus isolés, mais des maillons d'un système familial. Nous portons inconsciemment les fardeaux de nos ancêtres, les traumatismes non résolus et les destins inachevés. Par un jeu de rôles symbolique, la constellation permet de matérialiser ces liens invisibles, de reconnaître les exclusions et de remettre chacun à sa "juste place". Comme le dit Hellinger lui-même : "Nous ne sommes pas seulement des individus ; nous sommes des porteurs de la mémoire de notre système familial."
Ce processus, souvent qualifié de magique, opère une libération profonde pour les participants. Mais comment expliquer qu'une personne puisse ressentir la douleur d'un grand-parent qu'elle n'a jamais connu ? Les neurosciences apportent des éléments de réponse.
Une vision plus singulière de cet outil a été proposée par le réalisateur et artiste Alejandro Jodorowsky. Ce dernier a intégré les constellations familiales dans son univers de la psychomagie, de la psychogénéalogie et de la spiritualité. Jodorowsky utilise la constellation comme un rituel thérapeutique symbolique et artistique. Il s'appuie sur le corps, les émotions, le tarot de Marseille et des actes créatifs pour libérer la personne de ses fardeaux. Sa vision, moins dogmatique et plus intuitive, a permis d'enrichir la pratique moderne en soulignant l'importance du symbolisme et du rituel pour agir directement sur l'inconscient.
L'épigénétique : la biologie des héritages familiaux
La science a longtemps cru que l'ADN était notre destin. L'épigénétique vient nuancer cette idée. C'est la science qui étudie comment l'environnement et l'expérience peuvent modifier l'expression des gènes, sans altérer la séquence d'ADN elle-même. Imaginez que votre ADN est une partition de musique : l'épigénétique est la manière dont vous jouez cette partition, en y ajoutant des nuances ou en sautant des notes.
Des études majeures ont montré que des traumatismes extrêmes peuvent laisser des marqueurs épigénétiques qui se transmettent à la descendance. Des recherches sur les descendants des survivants de la famine hollandaise de 1944 ont par exemple révélé des altérations génétiques liées au stress, rendant les générations suivantes plus vulnérables aux maladies. Dans le cas d'un soldat décédé durant la Première Guerre mondiale, la transmission du trauma ne se fait pas uniquement par le récit, mais aussi par ces "traces" biologiques.
L'explication se trouve dans le fait que le traumatisme n'est pas l'événement final (la mort), mais le processus d'être exposé à une situation de stress extrême et prolongé. Un soldat subit déjà ce stress intense et chronique des semaines, des mois, voire des années avant sa mort. Ce stress prolongé a des conséquences biologiques : il peut provoquer des modifications épigénétiques qui se transmettent via le sperme s'il a eu des enfants avant d'être tué. L'enfant ne reçoit pas la "mémoire" de la mort, mais une empreinte biologique du stress vécu par son père, créant une vulnérabilité.
Cette transmission biologique est d'ailleurs souvent renforcée par le traumatisme psychologique vécu par les survivants. La mort du soldat, un événement brutal et sans résolution, crée un vide et un deuil inachevé qui se manifestent par un silence pesant ou des schémas d'attachement insécurisants. C'est ce traumatisme psychologique qui s'ajoute et se superpose à l'héritage biologique, rendant l'impact sur les générations futures encore plus profond.
Ces découvertes donnent un sens biologique à l'idée que nous pouvons "porter" le poids de nos ancêtres, une notion au cœur même des constellations familiales. L'héritage n'est alors plus seulement psychologique ou biologique, mais une combinaison des deux. Comme l'affirme le Dr Rachel Yehuda, neuroscientifique pionnière dans ce domaine, "Les traumas parentaux peuvent être inscrits dans l'ADN des enfants, non pas par des mutations, mais par des marques épigénétiques."
Le cerveau et la mémoire traumatique : le rôle de l'amygdale et de l'hippocampe
Les neurosciences ont également progressé dans la compréhension du traumatisme, notamment grâce aux travaux de spécialistes comme Catherine Gueguen. Un souvenir traumatique n'est pas stocké comme un souvenir ordinaire. Il est souvent désorganisé, sans contexte, et reste "actif" dans le cerveau émotionnel.
Catherine Gueguen, dans son livre Pour une enfance heureuse, éclaire le fonctionnement de deux zones clés du cerveau :
* L'amygdale est le "détecteur de danger" du cerveau. Elle fait partie du système limbique, qui se développe très tôt. Le cerveau de l'enfant a donc, dès son plus jeune âge, un centre de détection du danger pleinement opérationnel. En cas de menace, réelle ou perçue, l'amygdale s'active et déclenche la réponse de stress (fuite, lutte ou sidération). Chez une personne traumatisée, l'amygdale est en état d'hypervigilance et peut s'activer de manière disproportionnée face à un simple déclencheur, provoquant une reviviscence intense.
* L'hippocampe est la zone responsable de la mémoire et du contexte. Son rôle est de placer les souvenirs dans le temps et dans l'espace. Contrairement à l'amygdale, l'hippocampe et le cortex préfrontal — responsable du raisonnement et de la régulation émotionnelle — ne parviennent à maturité que bien plus tard, parfois jusqu'à l'âge de 25 ans. Or, lors d'un trauma, l'afflux d'hormones de stress (comme le cortisol) peut inhiber l'hippocampe. Le souvenir est alors stocké de manière fragmentée, sans date ni chronologie claires.
C'est cette déconnexion entre l'amygdale hyperactive et l'hippocampe sous-fonctionnel qui explique pourquoi une personne traumatisée peut ressentir la douleur comme si l'événement se produisait à nouveau. L'enfant, qui a un cerveau principalement dirigé par son amygdale, manque d'outils pour réguler le trauma, ce qui rend l'impact encore plus profond. La mémoire du trauma reste bloquée dans le système émotionnel, sans avoir pu être intégrée au passé.
Le concept de "mémoire du champ"
Dans une constellation, il est fréquent que les participants vivent des émotions fortes, des frissons, des nausées ou une angoisse soudaine, comme si leur corps se souvenait. Ce phénomène est d'autant plus troublant que cela se produit souvent chez les représentants, qui ne font pas partie de la famille du constellé. Ils se connectent à une information qui ne leur appartient pas, mais le font en résonance avec leur propre vécu. Le représentant n'est pas un simple réceptacle ; ses propres mémoires, son histoire personnelle et ses traumas non résolus peuvent agir comme un filtre ou une caisse de résonance, le rendant particulièrement sensible à une dynamique spécifique (deuil, exclusion, peur) au sein du système familial qu'il représente.
Ce processus est souvent expliqué par l'hypothèse de la "mémoire du champ". Selon cette idée, un champ d'information lie tous les membres d'un système familial, vivants ou morts. Lorsqu'un représentant est choisi, il se rend sensible à ce champ et peut y puiser des ressentis qui ne sont pas les siens, tout en les interprétant à travers le prisme de son propre vécu. Par exemple, un représentant peut ressentir le chagrin d'une veuve qu'il ne connaît pas, simplement parce que l'information émotionnelle stockée dans ce système entre en écho avec une mémoire de tristesse qu'il a lui-même vécue.
Bien que la science ne puisse pas "prouver" l'existence de ce champ, de plus en plus de recherches en neurosciences et en physique quantique explorent l'idée que les êtres vivants sont interconnectés, par exemple à travers la notion de "résonance morphique" du biologiste Rupert Sheldrake. Les neurosciences, quant à elles, expliquent que ces réactions ne sont pas purement symboliques ; elles sont la manifestation de ces mémoires corporelles et de ces circuits neuronaux activés. Comme le dit le Dr Bessel van der Kolk, psychiatre et auteur de l'ouvrage de référence Le Corps n'oublie rien, "Le corps garde le score. Les expériences non intégrées restent bloquées dans le système nerveux, ce qui provoque une réponse de stress chronique et une hypervigilance."
La constellation, en rendant visible l'invisible, permet ainsi d'aider le cerveau du constellé à réintégrer le souvenir traumatique dans un contexte plus sécurisant, favorisant ainsi sa guérison.
Le lien entre neurosciences et théorie de l'attachement
La théorie de l'attachement, développée par John Bowlby, postule que les premières relations avec nos parents façonnent nos schémas relationnels. Les neurosciences nous expliquent comment cela se produit, en montrant que ces liens affectifs ne sont pas seulement psychologiques, mais qu'ils sculptent littéralement le cerveau de l'enfant.
1. L'attachement sécure : un cerveau sculpté par l'harmonie
Un attachement sécure, caractérisé par des interactions chaleureuses et cohérentes, favorise le développement de circuits neuronaux essentiels :
* Le cortex préfrontal : Cette zone du cerveau, responsable de l'empathie, de la régulation émotionnelle et de la prise de décision, se développe massivement pendant l'enfance. Un attachement sécure lui permet de se construire harmonieusement.
* L'ocytocine : Les câlins et les gestes de réconfort libèrent cette hormone, qui crée un sentiment de sécurité et renforce les connexions neuronales.
* Les neurones miroirs : Ces neurones, à la base de l'empathie, sont entraînés par l'adulte qui répond de manière adéquate aux émotions de l'enfant.
En somme, l'amour et la sécurité agissent comme de puissants stimuli biologiques qui façonnent la structure du cerveau pour une bonne régulation émotionnelle.
2. L'attachement insécure : un cerveau en mode survie
À l'inverse, un attachement insécure crée des schémas neuronaux différents, souvent orientés vers la survie plutôt que l'épanouissement.
* L'attachement anxieux-ambivalent : Il se forme lorsque le parent est imprévisible (parfois disponible, parfois distant). Le cerveau de l'enfant, ne pouvant pas anticiper les réponses, est constamment sur ses gardes. L'amygdale (le détecteur de danger) reste en état d'alerte, provoquant un état d'hypervigilance. Le cortex préfrontal ne peut pas se développer correctement pour réguler ces émotions chaotiques. À l'âge adulte, la personne peut manifester une forte anxiété et une peur de l'abandon.
* L'attachement évitant : Il se forme lorsque le parent est distant, rejette les besoins émotionnels de l'enfant ou n'y répond pas. L'enfant apprend alors à se déconnecter de ses émotions, car les exprimer est inutile ou dangereux. Les circuits neuronaux liés à l'expression émotionnelle et à l'empathie sont moins sollicités et se développent moins bien. À l'âge adulte, la personne aura tendance à fuir l'intimité et à se couper de ses sentiments pour éviter la souffrance.
Les neurosciences nous montrent que ces schémas ne sont pas un choix, mais le résultat d'un développement cérébral adapté à un environnement qui n'a pas su fournir la sécurité de base. Le détachement pratiqué en constellation est justement un moyen de prendre conscience de ces schémas et d'aider le cerveau à créer de nouvelles connexions pour les dépasser.
De l'attachement insécure au détachement conscient
Le but des constellations familiales n'est pas de se détacher des membres de sa famille, mais de se libérer des loyalties inconscientes qui nous lient à leur souffrance. La théorie de l'attachement nous a montré comment ces schémas insécures s'inscrivent dans notre cerveau dès l'enfance. Le détachement en constellation est l'acte conscient qui permet de s'en libérer.
* Le passage à la conscience : Une personne avec un attachement insécure répète souvent des schémas familiaux sans les comprendre. La constellation met ces dynamiques en lumière, rendant visible l'invisible. Le constellé prend alors conscience du lien inconscient qui le lie à une souffrance passée, comme le poids du deuil non fait d'un grand-parent.
* Le "détachement" comme acte de liberté : Le détachement n'est pas une indifférence émotionnelle, mais la reconnaissance que le fardeau ne nous appartient pas. Cet acte thérapeutique, souvent accompagné d'une phrase libératrice ou d'un mouvement physique, envoie un signal puissant au cerveau. Il permet au cortex préfrontal, responsable de la conscience et du choix, de reprendre le contrôle sur l'amygdale, qui réagissait de manière automatique et basée sur la peur.
La plasticité cérébrale est à l'œuvre dans ce processus. Il est important de souligner que, si la constellation offre un déclic puissant, il faut du temps pour que le cerveau intègre ce nouveau schéma. Le "détachement" est le début d'un chemin, car les nouvelles connexions neuronales ont besoin d'être consolidées pour devenir automatiques et durables.
La transformation, en libérant l'individu, ne s'arrête pas là. Elle peut se propager au-delà de la personne présente. Il arrive souvent que, suite à une constellation, le constellé observe des changements concrets et inattendus chez des membres de sa famille qui n'étaient pas présents et qui n'ont même pas été informés de la démarche. Ce phénomène, parfois considéré comme un "effet secondaire" mystérieux, peut s'expliquer par l'effet de résonance du système familial, qui, selon l'hypothèse de Rupert Sheldrake, pourrait être lié à un champ morphique collectif. Lorsque le constellé cesse de porter un fardeau, il modifie sa position et son comportement dans la famille. Ce changement d'un élément du système oblige l'ensemble du système à se réorganiser autour de cette nouvelle dynamique, créant ainsi une transformation collective et involontaire.
Le lien entre l'acte psychomagique et les neurosciences
Ce qui est fascinant dans l'approche de Jodorowsky, c'est qu'elle trouve, de manière intuitive, un écho dans les neurosciences modernes. Les actes psychomagiques ne sont pas une simple fantaisie, mais une technique qui s'appuie sur des principes que la science commence tout juste à comprendre.
* L'importance du rituel et de l'intégration corporelle : Les neurosciences ont démontré que les mémoires ne sont pas stockées uniquement dans notre tête, mais sont profondément ancrées dans le corps. Cette approche résonne avec les travaux du Dr Bessel van der Kolk, qui insiste sur le fait que le trauma n'est pas qu'une histoire, mais une expérience corporelle stockée dans le système nerveux. Il soutient que la guérison doit passer par le corps, à travers des pratiques comme le mouvement ou la respiration. Jodorowsky, avec ses rituels, propose une méthode d'intégration du traumatisme par l'action symbolique, une sorte de "yoga thérapeutique" qui parle à la mémoire corporelle. Le fait de brûler un objet ou de creuser un trou pour enterrer un souvenir permet au corps de "mettre fin" à l'histoire, d'ancrer la libération dans la matière.
* Le pouvoir du contexte et de l'intention : L'efficacité d'un acte psychomagique dépend de l'intention et du contexte rituel. Les neurosciences ont montré que le simple fait d'avoir une intention peut modifier l'activité cérébrale. C'est l'implication active de la personne qui rend l'acte puissant. Lorsque Jodorowsky guide une personne dans un rituel, il crée un cadre puissant, une "scène thérapeutique", qui, combiné à la pleine implication de la personne, rend l'expérience plus intense et mémorable. Le cerveau, en particulier les zones liées à l'attention et à la signification, est alors plus ouvert à de nouvelles connexions neuronales.
En conclusion, l'acte psychomagique, loin d'être un simple folklore, peut être vu comme une forme de thérapie non verbale qui utilise le langage du corps, du symbole et de l'émotion pour communiquer directement avec les zones du cerveau où les traumatismes et les fardeaux familiaux sont stockés. C'est une alliance intuitive entre l'art et la psychologie qui trouve un écho surprenant dans les découvertes scientifiques les plus récentes.
Conclusion finale
Les découvertes en neurosciences n'ont pas pour but de "prouver" les constellations familiales. Elles offrent plutôt un langage pour comprendre certains des processus profonds qui y sont à l'œuvre. Pour les praticiens, ces connaissances renforcent la crédibilité de leur travail et leur donnent des outils supplémentaires, comme l'ancrage et la prise de conscience corporelle, pour accompagner les participants. Pour le public, cela peut aider à démystifier la méthode et à la rendre plus accessible.
Cependant, il serait réducteur de tout expliquer par la science. La puissance des constellations réside aussi dans son aspect intuitif et non cartésien. Les phénomènes de "représentants" qui ressentent des émotions qui ne leur appartiennent pas, le sentiment de justesse qui émerge d'une image finale, ne sont pas (encore) explicables par les seuls circuits neuronaux. Le mystère n'est pas un échec, il est une invitation. Ces découvertes nous amènent à nous interroger : si la science nous montre que le corps peut hériter d'une mémoire collective, quel est le rôle de notre conscience ? Le pouvoir de la pensée, de l'intention et de l'amour dans le processus de guérison n'est-il pas le prochain domaine à explorer ?
Le dialogue entre la science et ces approches plus holistiques est une chance. Il nous permet de faire le pont entre la rationalité et l'intuition, pour construire une nouvelle voie de guérison plus complète et plus humaine.
Index des auteurs et ouvrages cités
* Ainsworth, Mary : psychologue et pionnière de la théorie de l'attachement.
* Bowlby, John : psychanalyste et créateur de la théorie de l'attachement.
* Gueguen, Catherine : pédiatre et auteure de Pour une enfance heureuse. Ses travaux éclairent le rôle de l'amygdale et de l'hippocampe dans la mémoire traumatique.
* Hellinger, Bert : créateur des constellations familiales.
* Jodorowsky, Alejandro : artiste et réalisateur, il a développé l'approche de la psychomagie.
* Sheldrake, Rupert : biologiste, il a développé la théorie de la "résonance morphique".
* Van der Kolk, Bessel : psychiatre et auteur de Le Corps n'oublie rien, il est un expert du trauma et de son impact sur le corps et le cerveau.
* Yehuda, Rachel : neuroscientifique, pionnière de la recherche sur l'épigénétique et la transmission transgénérationnelle des traumatismes.
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